Voici la suite de mon article sur les raisons de partir en Serbie. J’ai déjà évoqué un certain nombre d’éléments, notamment l’hospitalité, la langue ou encore l’art religieux. Je vais vous présenter cinq autres facteurs qui m’ont beaucoup plu quand je me suis rendue dans le pays.

6. La gastronomie
Autant dire que je ne savais pas trop à quoi m’attendre de ce point de vue-là. La gastronomie serbe, de par l’histoire du pays, est au carrefour de plusieurs traditions culinaires.
Par exemple, dans le premier restaurant dans lequel j’ai mangé, l’influence était clairement méditerranéenne : on y servait des plats légers à base de poissons et de légumes, idéaux pour supporter la chaleur l’été. Cela m’a ainsi rappelé la Grèce que j’ai visitée il y a peu.
À l’inverse, on peut trouver des plats très bons, mais très consistants, héritage de l’occupation autrichienne. Citons le poulet pané au fromage accompagné de pommes de terre. Mais la spécialité autrichienne par excellence reste avant tout les pâtisseries. Ce ne sont bien entendu pas tout à fait les mêmes que l’on trouve en Serbie, mais cela reste une pause agréable au milieu d’une journée d’excursion.

Enfin, il est également possible de déguster des mets qui évoquent irrésistiblement l’Orient. Ainsi, les baklavas sont souvent à l’honneur au dessert. De même, de nombreuses pâtisseries sont à bases de fruits secs : noix, noisettes, amandes…
7. Le patchwork architectural

L’architecture reflète également l’histoire de la Serbie. C’est peut-être une des choses qui frappent le plus. Par exemple, vous pourrez, après avoir admiré une église de style byzantin, poursuivre dans une rue des immeubles baroques élégants, des bâtiments art nouveau ouvragés et des barres communistes au charme tout relatif se côtoient. Cela donne un ensemble assez hétéroclite et surprenant qui fait également la beauté du pays.

8. Les forteresses
Autre élément d’architecture notoire en Serbie : les forteresses. J’ai pu en visiter deux lors de mon périple : celle de Petrovaradin à Novi Sad (cf. la photo en début d’article) et celle de Kalemegdan à Belgrade.
Si les murailles médiévales et les fortifications style Vauban sont toujours bien présentes, on peut remarquer que l’ambiance y est bien différente des châteaux forts français. Ici point de catapultes et de chevaliers en armure. Ces deux forteresses sont avant tout des lieux de détente pour les familles et les amoureux.

À Novi Sad, les murs d’une épaisseur impressionnante recèlent une magnifique promenade et des terrasses avec vue sur le Danube et le reste de la ville. À Belgrade, ce sont de jolies églises, des jardins verdoyants et même des terrains de sport que la forteresse abrite.

9. L’animation
Dans les forteresses comme dans les centres-villes, les Serbes aiment sortir. Aussi bien la semaine que le week-end, les rues de Belgrade sont très vivantes. Promenez-vous le long de la rue commerçante Knez Mihailova ; vous pourrez y écouter des musiciens talentueux. Vous pouvez sinon prendre la rue Skadarska et vous attabler à une terrasse pour profiter de l’ambiance (et d’une bonne bière, pour les amateurs).
10. Le climat
Dernier point que je voudrais souligner : la météo est relativement clémente. La Serbie, du moins en plaine, bénéficie en effet d’un climat doux à l’instar des pays méditerranéens. Ainsi, dès la fin du mois de mars (et parfois même avant), vous pourrez vous balader sans manteau quand on grelotte encore dans le reste de l’Europe. C’est aussi l’occasion d’admirer de jolis couchers de soleil !
La première partie de l’article, c’est par ici.
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